
Entreprise familiale alsacienne depuis 1757
De la meunerie aux jardineries, découvrez notre histoire.
1757
Jean-Jacques II Embser (meunier à Woerth) rachète le Moulin de Griesbach.
De 1770 à 1792
En 1770, Abraham Embser (petit fils de Jean-Jacques II Embser) et sa femme Marie Julie Born hérite du Moulin de Griesbach. En 1771, ils ont une fille Marie Juliana Embser qui se mariera avec Frédéric Jacques Jaeger en 1792. La même année, en 1792, elle hérite du Moulin de Griesbach avec son mari.
De 1793 à 1800
Suite au décès du père de Frédéric Jacques Jaeger, son beau-père (Abraham Embser) va lui apprendre le métier de meunier.
De 1800 à 1929
Le Moulin de Griesbach est transmis de génération en génération.
En 1919, le capital social est divisé en deux entre Gustave Jaeger et son beau-frère Emmanuel Thommen.Source : Le passé en héritage de Elisabeth Jaeger-Wolff (2000)
Ascendance de Gustave JaegerAquarelle réalisée par Lucie Thommen en février 1913 Source : Le passé en héritage de Elisabeth Jaeger-Wolff (2000)
Photo de famille en 1919 :
Premier rang de gauche à droite : Charles Klein (père d’Elzeth), Frédéric Gustave Jaeger (père de Gustave), Gustave Jaeger, Emmanuel Thommen (enfant), Julie Stoskopf (née Jaeger, tante de Gustave), Marie Jaeger (née Urban, mère de Gustave) et Geoges Stoskopf (mari de Julie, meunier à Ingwiller).
Deuxième rang de gauche à droite :
M. Thommen, Lucie Thommen (née Jaeger, soeur de Gustave), Suzanne Klein (soeur d’Elzeth), Elzeth Klein, Anna Klein (née Jaeger, mère d’Elzeth)Lucie, Emmanuel Thommen et leur fils Emmanuel Thommen
Source : Patrick ThommenDe 1930 à 1938
Installation au moulin d’une usine d’extraction, par rouissage, des fibres riches en cellulose de la ramie (Bœhmeria nivea) également appelée « ortie de Chine ». Les fibres soyeuses, souples et résistantes de cette Urticacée entraient dans la fabrication du papier des billets de banque (Banque de France) pour leur donner plus de résistance.
Source : Le passé en héritage de Elisabeth Jaeger-Wolff (2000)
Le Moulin de Griesbach en 1935De 1939 à 1945
Lors de la Seconde Guerre mondiale, les allemands ont occupé le site du Moulin. Les américains sont arrivés par Niederbronn-les-Bains pour aller vers Strasbourg. Le moulin a été détruit.
Source : Le passé en héritage de Elisabeth Jaeger-Wolff (2000)
1945 : les ruines du Moulin de GriesbachSource : Paulette Thommen (femme de Emmanuel Thommen)
Entre 1945 et 1958
Les allemands ont perdu la Seconde Guerre mondiale.
Emmanuel Thommen (2ème génération Thommen, fils de Emmanuel Thommen) a pris en main le côté administratif en s’armant de patience pour obtenir les « dommages de guerre » des Jaeger/Thommen afin de reconstruire le Moulin actuel.
En 1954, le Moulin reproduit de la farine.
Jean Jaeger (fils de Gustave Jaeger) prend la succession pour la partie meunerie.Source : Le passé en héritage de Elisabeth Jaeger-Wolff (2000)
Le Moulin de Griesbach reconstruit en 1954Source : Le passé en héritage de Elisabeth Jaeger-Wolff (2000)
Printemps 1945 : les cigognes sur la cheminée du Moulin de Griesbach.La flèche qui permettait de produire la ramie n’a pas été détruite pendant la guerre.
Source : Patrick ThommenSource : Patrick Thommen Source : Patrick Thommen 1958
Emmanuel Thommen décide de s’investir dans l’entreprise familiale en développant l’activité d’aliments du bétail.
Les activités principales du Moulin de Griesbach étaient :
– la meunerie dirigée par Jean Jaeger
– la fabrication d’aliments du bétail dirigée par Emmanuel ThommenDe 1959 à 1966
Le développement de la fabrication des aliments du bétail se poursuit ainsi que la meunerie.
De 1967 à 1973
Suite à un manque de rentabilité, en 1967, Jean Jaeger décide d’arrêter le Moulin (la fabrication de farine) avant aggravation totale de la marche des affaires.
Néanmoins, l’activité d’aliments du bétail dirigée par Emmanuel Thommen continue à se développer.
De 1973 à 1989
Paul Thommen (3ème génération Thommen et fils de Emmanuel Thommen), ayant fini son service militaire et ses études de technicien supérieur agricole, s’engage dans la société et développe des aliments du bétail.
En même temps, il construit des silos de stockage de céréales. La société devient un négoce de grains. Plus tard, il installera un séchage de maïs.
Vue aérienne 1989 et 1990
Suite au développement de la distribution en milieu rural et l’arrivée du changement de mode de vie de la population, Paul Thommen a développé un magasin agricole dans un premier temps qui s’est ensuite transformé en jardinerie de campagne.
1991
Paul Thommen ouvre une deuxième jardinerie en Alsace, à Saverne.
De 1992 à 2011
Nous avons développé nos gammes de base sur tous les aliments pour animaux (chien, chat, basse-cour…) et les produits complémentaires des végétaux (poterie, protection, outillage, engrais, terreaux, soin des plantes, décoration…) mais avant tout un fort développement pour confirmer nos valeurs de spécialiste du végétal.
En 2008, nous avons rejoint le groupement des Compagnons des Saisons, groupement de jardineries indépendantes, vrai spécialiste des approvisionnement en végétaux.Depuis 2012
Pierre-Henri Thommen (4ème génération Thommen) rejoint l’entreprise.
